Uwamahoro déplore le manque d’infrastructures adéquates. Elle affirme qu’il n’existe aucune piscine au Burundi qui réponde aux standards internationaux, pas même aux normes minimales. Cette lacune en infrastructures place le Burundi en retard par rapport à ses voisins régionaux, freinant considérablement le développement du sport.

L’ancienne championne met également en lumière l’impossibilité actuelle de faire carrière dans la natation au Burundi. Elle explique qu’il est difficile de vivre de ce sport dans le pays et que le manque de perspectives professionnelles décourage les jeunes talents de poursuivre sérieusement dans cette voie.

Uwamahoro pointe plusieurs facteurs entravant le développement de la natation. Elle souligne une culture sportive peu développée, particulièrement pour les femmes. De plus, les difficultés économiques limitent les investissements dans le sport, et il existe un manque de compréhension du potentiel professionnel que peut offrir une carrière sportive.

Pour Uwamahoro, l’avenir de la natation burundaise passe par un engagement accru de l’État dans le développement d’infrastructures et la formation de coachs professionnels. Il est également essentiel que le sport soit reconnu comme une carrière viable et qu’il y ait des investissements privés dans le secteur sportif.

Malgré ces défis, l’expérience d’Elsie Uwamahoro sur la scène internationale témoigne du potentiel inexploité des nageurs burundais.

Elsie Uwamahoro a été championne du Burundi de 2006 à 2016, année de son départ en retraite. Toujours active dans cette discipline, elle est actuellement secrétaire de la Fédération burundaise de natation

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